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C’est un gamin du club. Le symbole du nouveau HTV. Formé dans la cité des palmiers, le Seynois de naissance parce qu’il n’y a pas de maternité à Carnoules (!) était parti loin de ses bases pour exister dans le basket professionnel. Le HTV en souffrance ne proposant rien d’acceptable pour un joueur de cette trempe et porteur de tant de promesses. Châlons-Reims, Denain, Lorient ont sauté sur l’occasion avant qu’il revienne au bercail quand le club de son enfance a décidé il y a deux ans de tout mettre en oeuvre pour écrire de nouveau une belle histoire.

« Le projet m’a plu. Je savais qu’il y avait des personnes sérieuses et compétentes aux manettes. Le retour de Jean-Louis Borg sur le banc était aussi une vraie sécurité. J’étais jeune papa d’un petit Swann et c’était bien de revenir dans la famille, dans le cocon.»

Quentin a tenté le pari. Il a été réussi au-delà de tout ce qu’un optimiste pouvait penser. « D’un puzzle recruté dans l’urgence, le HTV a vite étalé les qualités d’une grande et belle équipe. Le maintien annoncé avec prudence est vite devenu une montée comme rapide ambition. Et la fin de la saison a été une apothéose avec cette accession en Pro B que l’on n’espérait pas si tôt ! C’était magique !»

Dans la peinture, Losser s’est imposé comme un menhir, une tour de contrôle, un roc indestructible. Au départ, il avait le statut de l’équipier modèle, du guerrier, du lutteur. Celui qui rassure, qui colmate, qui tient la baraque. Match après match, il a brisé cette image un brin péjorative. Il s’est transformé en guide et en titulaire incontournable. Le géant de Carnoules ajoutant même des points dans toutes les positions et face à toutes les concurrences étrangères qui ne manquent pas dans son secteur.

Le bleu de chauffe s’est souvent transformé en habit de lumière. Pas un supporter du Palais de sports ne s’y trompe. Quentin est adoré par les gamins (ils ne se trompent jamais)… et les autres.

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